Les diamants

Tout philosophage comme tout homo-sapiens est un solitaire, c'est-à-dire un diamant à mille facettes et suivant l’instant certaines brillent ou non.

Façonné par la vie, tel un caméléon, l’individu s’adapte aux couleurs, aux circonstances, et selon ses états d’âme se ternit ou éclate de lumière ; il rayonne alors ou sombre dans la noirceur.

Quand toutes ses facettes sont au zénith, il devient saint.

Lorsqu’elles sont mates il meurt et doit parfois se réincarner pour parvenir à la sainteté.

Mais trêve de lyrisme et de délire mystique laissez- moi vous narrer une anecdote.

Alors que je citais un grand écrivain (qui mériterait d’être réhabilité) à mon ami Louis-Ferdinand : « On demande beaucoup à un homme mais malheureusement un homme ne peut pas donner grand-chose … », celui-ci me répondait : « cette Céline est vraiment trop pessimiste… » !

Ainsi, vous l’avez compris, tous les diamants ne se ressemblent pas !

Certains sont très bruts de décoffrage alors que d’autres peuvent être merveilleusement sophistiqués. A ce propos un ami théologien était convaincu que quand on ouvre son cœur les facettes brillent…

Mais laissons faire dame nature, l’érosion, en tentant de rester pur et cristallisé avec ou sans écrin.

Courage, chers amis philosophages, dans votre démarche adamantine !

Philosophagement votre !  

                                                  A bientôt.

                                                                                     jppy@laposte.net