Solidarité ou survie personnelle, avons nous le choix ?

Publié le par Babel Philo

Babel philo N°1, 25 Août 2006

 

Nous avons prouvé l’authenticité de notre démarche philosophique qui n’ignore pas le monde matériel ni les expériences sensibles tirées des évènements : nous avons rapproché ceux-ci les uns des autres pour les comprendre mieux, ensemble.  

 

 

Aussi, notre vision de l’environnement actuel de nos sociétés humaines est à présent élargie, complétée par « l’altérité » de la réflexion de chacun des participants.

 Sans restriction ni de sujet, ni d’expression, les échanges passionnés n’ont pas manqué. En effet, nous sommes passés de la solidarité intergénérationnelle familiale, sociale, à celle plus vaste, mais tout autant responsabilisante, que nous nous devons de ressentir pour notre espèce, pour notre « terre radeau ». Parmi nous, il s’est trouvé quelqu’un pour réclamer un statut d’« habiterrien» puis pour dire peu après la communication difficile avec son « voisin » !

 Certains sont arrivés à la conclusion que, justement, nous n’avions pas le choix : solidarité, survie personnelle, il nous faut les deux pour faire face. Les ressources individuelles sont essentielles à la communauté, car les réponses étatiques ne suffisent pas, vu la lourdeur de leur mise en marche devant l’urgence des situations sociales, sociétales, écologiques (voir contrats sociaux, lois à la traîne, protocole de Kyoto, etc.). Plusieurs parmi nous ont fait part de leur « impuissance »  développant l’aspect « survie » de leur existence. Fort de ses différences, l’individu, le citoyen de la planète terre devra intervenir, apportant le fruit de son expérience, de sa réflexion. Car, c’est bien Montesquieu qui nous a dit « L’esprit des lois doit précéder les lois ».

 « Ni égoïsme, ni conformisme » réclamait Paul Langevin. A l’encontre de ces deux dangers, il préconisait « la solidarité et la personnalité pour concourir à la vie collective ou à la vie tout court », l’existence tout simplement.

 Kant nous a dit « il n’y a pas de philosophie que l’on puisse apprendre : on ne peut qu’apprendre à philosopher ».

 Jaspers plus près de nous : « Faire de la philosophie, c’est être en route. Les questions en philosophie sont plus essentielles que les réponses et chaque réponse devient une nouvelle question ».

 Beau programme pour un café philo qui se propose de rendre « intelligible » la connaissance, les expériences du monde sensible.

 Merci, grâce à vous, le café philo de Dinard s’est élancé. 

Publié dans Vos débats en bref

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article